Comment faire son compostage ? Les étapes clés pour le réussir !
- l'équipe monecogeste
Si vous vous êtes déjà demandé comment faire son compostage à domicile, vous êtes au bon endroit ! Cette première étape est cruciale pour ceux qui veulent se lancer dans la réduction de leurs déchets. Vous abordez également ici la question la plus fondamentale permettant d’obtenir un compost de qualité et riche en nutriments. Ce mélange de matières décomposées associé à un terreau fera le bonheur de vos plantes ainsi que de vos fruits et légumes.
En effet, la mise en place d’un compostage nécessite quelques étapes clés que nous détaillons dans notre article. Les approches et les méthodes varient selon que vous utilisez un composteur dans votre jardin ou à l’intérieur de votre domicile. De plus, vous pourriez rencontrer des problématiques auxquelles vous n’avez peut-être pas pensé au préalable, comme une mauvaise gestion de la composition de votre mélange, pouvant entraîner des odeurs désagréables. Un choix inadéquat de la méthode de recyclage de vos biodéchets, ou encore l’ajout de matières ou d’ingrédients néfastes ou non recommandés.
C’est pourquoi aujourd’hui, l’équipe de Monecogeste.fr vous explique tout ce que vous devez savoir pour réaliser votre premier compostage et ainsi obtenir le meilleur compost de vos restes alimentaires et autre détritus. Bonne lecture !
Comment faire son compostage : Quels déchets composter ?
Peu importe la méthode que vous déciderez d’adopter, la réussite du compostage nécessitera toujours une bonne connaissance des déchets organiques à utiliser et de ceux à éviter.
Afin de vous aider à y voir plus clair, nous avons créé une liste unique en trois partie qui vous permettra de facilement savoir si un biodéchet peut être utilisé sans contrainte, s’il doit être utilisé avec précaution, ou s’il ne doit absolument pas être ajouté à votre compost.
La liste des déchets à utiliser ou non :
Les déchets du quotidien à composter sans hésitation !
- Les déchets de la cuisine : Les épluchures des fruits et légumes, le marc de café ainsi que les filtres papier, le pain, les laitages et croutes de fromages qui seront un bon support pour vos bactéries, les fanes de légumes (la partie feuillues des légumes), les fruits et légumes abîmés, les déchets de cuisine non gras, le thé infusé et les sachets de thé (sans agrafes ni étiquettes), etc.
- Les déchets de jardin : Tous les restes de tontes de gazon, de coupe de végétaux. Les plantes sèches, ainsi que les branches et le petit bois préalable broyés pourront également être facilement ajouté. Ils permettront d’améliorer l’aération de votre mélange et absorber une partie de l’humidité générée.
- Certains déchets de maison : Les mouchoirs en papier, les essuie-tout, les cendres de bois, la sciure ainsi que les copeaux mais également le papier journal et les cartons non souillés par des produits polluants), etc.
Les éléments à utiliser avec précaution
- Les mauvaises herbes qui pourraient monter en graine et germer dans votre compost.
- Les coquilles d’œufs et les coquilles des coquillages : Elles sont riches en calcaire et apporteront un bon nombre de minéraux (très apprécié de vos végétaux). Elles améliorent également l’aération de votre tas de compost tout en le structurant.
- Les végétaux et coupes de végétaux qui seraient malades : Bien que la plupart des germes pathogènes soient concurrencés par les micro-organismes du compostage et éliminés, une hygiénisation totale et la destruction des graines ne peuvent être garanties. Par conséquent, le compost peut potentiellement entraîner la propagation des maladies. A utiliser donc avec la plus grande des précautions.
Les substances et déchets organiques à ne jamais ajouter !
- Les viandes et les restes de produits carnés : Ils sont utilisables en compostage industriel où la chaleur générée va éradiquer les bactéries porteuses de germes et de pathogènes. Il est fortement déconseillé d’ajouter ces produits à votre mélange qui lui est fait à la maison.
- Le bois traité autoclave, le bois vernis ou les planches traitées chimiquement.
- Les produits chimiques, les huiles et les corps gras. : Bien que la plupart des germes pathogènes soient concurrencés par les micro-organismes du compostage et éliminés, une hygiénisation totale et la destruction des graines ne peuvent être garanties. Par conséquent, le compost peut potentiellement entraîner la propagation des maladies. Il est donc préférable d’éviter ces matières également.
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Comment faire son compostage : Les 3 éléments clés à controler !
Nous venons de partager avec vous la liste des éléments et des restes alimentaires que vous pouvez ajouter dans un compost en formation. Vous disposez désormais de l’une des clés essentielles pour assurer le succès de votre biodégradation.
Cependant, d’autres points importants doivent être pris en compte. C’est pourquoi, dans cette partie, nous allons rapidement aborder les trois paramètres essentiels que vous devrez contrôler pour garantir une bonne gestion de votre recyclage organique.
La liste des 3 éléments clés à controler lors d'un compostage :
Gérer la température de son tas de matières organiques
- La phase d’assainissement de vos matières organiques : La gestion de la température centrale de votre compost est l’un des critères importants à surveiller, car c’est la montée en température de votre mélange au sein de votre composteur qui va provoquer l’étape appelée « phase thermophile ». Dans l’idéal, la température de votre tas devrait se situer entre 50 et 60°C. En effet, c’est à ce niveau de chaleur que les micro-organismes mésophiles (qui prospèrent entre 20 et 45°C) seront remplacés par les micro-organismes thermophiles, qui se développent entre 45 et 70°C. Ces petits organismes seront en effet la clé de l’assainissement de vos déchets et substances biologiques purifiant l’ensemble des matières.
Contrôler l’humidité / L’hydrométrie de son mélange
- Trop d’humidité : Cela va ralentir le processus thermophile. Le surplus d’eau va également provoquer le compactage des matières entre elles et va grandement limiter l’aération de votre compost. Si c’est le cas, il vous faudra alors étaler et répartir votre mélange sur une surface exposée au soleil pour réduire ce taux d’humidité.
- Pas assez d’humidité : C’est alors l’ensemble de l’écosystème composé des micro-organismes et des bactéries qui va mourir. Le processus complet de compostage va alors s’arrêter. Il sera alors nécessaire de bien arroser votre tas de biodéchets pour relancer le processus !
Vérifier le bon brassage et l’aération de son compost
- Utiliser des matières grossièrement coupées ou ayant une action structurante (cartons, bois broyé, etc.) : Celles-ci permettront de conserver en permanence l’aération de votre compost. Les micro-organismes nécessaires au compostage requièrent de l’oxygène. En l’absence d’air, d’autres micro-organismes produisent des gaz malodorants, dont le méthane, un puissant gaz à effet de serre.
- Mélanger manuellement : Lors du démarrage d’un composteur, il est essentiel de brasser le mélange. L’apport d’air est primordial pour les bactéries et organismes détritivores. Une fois que celui-ci est bien établi un petit retournement tous les mois sera suffissant.
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