Nouveauté de l’année 2024, la disparition de l’emballage fruits et légumes. Elle vient s’ajouter à d’autres évolutions de la loi anti-gaspillage, initialement mise en œuvre par le gouvernement depuis 2020.
Aujourd’hui, Monecogeste.fr vous propose un rapide aperçu de ce qui change à partir du 1er janvier 2024. Bonne lecture à vous !
Fin de l'emballage fruits et légumes, quelques exceptions à retenir !
Dans les grandes surfaces, chez les primeurs ou encore dans les supérettes, les choses évoluent. Ils avaient jusqu’au 31 décembre 2023 pour écouler leurs stocks de fruits et légumes munis d’emballage plastique. En effet, dès le 1er janvier 2024, l’emballage plastique pour les fruits et légumes devrait naturellement disparaître des rayonnages. Il laissera ainsi la place à des emballages/barquettes cartonnés ajourés.
Cependant, à la manière de la célèbre bande dessinée Astérix, une poignée d’irréductibles fruits et légumes résiste finalement aux changements de 2024.
En effet, après une concertation, 29 produits maraîchers ont été clairement identifiés. C’est le cas, par exemple, pour les framboises, les endives ou encore les fraises. Jugés trop sensibles et fragiles, ils échapperont à cette nouvelle règle issue de la loi AGEC.
quelques chiffres clés :
Ces données chiffrées fournies par le ministère de la Transition écologique permettent de saisir l’importance cette transition vers des alternatives à l’emballage plastique. Découvrez les informations sur la fin de l’emballage plastique directement sur le site du gouvernement.
Quels produits bénéficient d'une exemption à l'interdiction d'emballage plastique ?
Comme nous venons de l’expliquer, la législation prévoit des exemptions pour 29 produits jugés fragiles. Voici donc la liste complète de ces produits ci-dessous :
- Les petites carottes, les brocolis, les champignons, les pommes de terre primeur, les endives, les asperges ainsi que les carottes primeurs.
- Les pousses de haricot mungo, les herbes aromatiques, les fleurs comestibles, La salade, les jeunes pousses, les épinards, la mâche, ou encore l’oseille.
- Les physalis, les canneberges, les airelles ou les cerises.
- Les fraises, les cassis et les kiwaïs, la surette et la groseille pays, les framboises, les myrtilles, les groseilles, les mûres et la surelle.
Petite particularité supplémentaire pour :
- Les fruits mûrs à point, ceux commercialisés au consommateur final à leur pleine maturité et identifiés par une mention correspondante sur leur emballage en vente.
- Ou encore les graines germées.
Fin de l'emballage fruits et les légumes, mais un tolérance pour les élastiques
Soulignons également que les élastiques resteront visibles dans les rayons de fruits et légumes. En effet, utilisés pour cercler les herbes aromatiques et assurer l’intégrité des bottes de radis, ils ne sont pas concernés par l’évolution instaurée depuis le 1er janvier 2024 par la loi AGEC.
Actuellement, trouver une alternative cohérente au conditionnement de ces produits dits « humides » pose un défi. Les barquettes cartonnées ne sont pas adaptées à ce type de produit.
Serait-il possible de remplacer astucieusement ces élastiques par une simple ficelle ? Affaire à suivre prochainement !
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