Huile de cameline, un potentiel nouveau biocarburant ?

L’huile de cameline, tout comme la plante en elle-même, était autrefois utilisée dans divers domaines. Elle a trouvé sa place en cuisine en raison de sa haute teneur en acides gras oméga-3. De même, elle est utilisée en cosmétique pour des applications sur les peaux sensibles. Enfin elle intervient également en agriculture en tant qu’engrais vert. Cependant, c’est désormais le secteur de l’aviation qui s’intéresse particulièrement à l’huile de cameline. En effet, une fois transformée et raffinée, cette huile pourrait être le principal ingrédient d’un biocarburant capable de réduire les émissions de carbone des avions d’environ 85% !

Intéressé par ce sujet ? L’équipe de Monecogeste.fr vous invite à parcourir notre article afin d’en apprendre davantage sur cette plante, notamment sur l’huile de cameline. Bonne découverte à vous !

Au sommaire :

L'huile de cameline, une future source de biocarburant dans l'aviation !

Photographie d'une plantation de cameline, intégrée entre deux cultures plus classiques, capturant l'harmonie de ces espaces agricoles diversifiés.
Elle commence à s’imposer comme la reine des plantes permettant la fabrication d’un biocarburant dans le domaine de l’aéronautique. En effet, la cameline dispose de nombreux atouts qui lui permettent d’occuper cette première place. En voici un rapide inventaire.
  • Tout d’abord, elle atteint sa maturité en seulement 90 jours.
  • De plus, elle peut être cultivée entre deux cultures plus conventionnelles.
  • En outre, elle nécessite peu d’eau tout en améliorant le stockage du carbone dans le sol, un élément crucial pour la photosynthèse (rappelez-vous : 6 molécules de dioxyde de carbone, 12 molécules d’eau, et de lumière sont nécessaires).
  • Enfin, sa culture demande peu d’intrants agricoles, limitant ainsi l’utilisation d’énergie, d’engrais, et de matériel.
Illustration cameline.
illustration raffinerie.
Illustration utilisation huile de cameline comme biocarburant dans l'aviation.

C’est en considération de toutes les raisons précédemment énumérées que la France s’oriente de plus en plus vers l’utilisation de la cameline. Plus spécifiquement, elle envisage de se concentrer sur l’huile de cameline au cours des 30 prochaines années. Une fois filtrée et soumise à un processus d’hydrotraitement en raffinerie, cette huile peut être mélangée avec le kérosène utilisé dans les avions. Cette initiative vise à développer un carburant d’aviation durable (CAD), capable de réduire de manière significative (jusqu’à 85 %) les émissions de CO2 générées par les moteurs d’avion.

Une obligation d'utiliser des CAD (carburant d'aviation durable) !

Photographie du parlement Européen.
En 2020, la France a clairement exprimé sa volonté d’accélérer le déploiement de solutions écologiques, écoresponsables et durables. Cette année-là, elle a également tracé sa trajectoire en matière de carburants d’aviation durables (CAD), répondant ainsi à certaines des exigences énoncées au niveau européen par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), notamment en ce qui concerne la fameuse neutralité carbone d’ici 2050. Ces événements semblent étroitement liés, car c’est également en 2020 que la loi AGEC (Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) a été promulguée.   Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur les actions associées à la loi AGEC, nous vous invitons à lire les articles suivants :

quelques chiffres clés :

de CAD en 2025
1 %
en 2030
1 %
en 2050
1 %
Ces données chiffrées, émanant du ministère de la Transition écologique, facilitent la compréhension de la contribution des carburants d’aviation durables (CAD) dans les décennies à venir. Pour assurer le succès de cette transition ambitieuse, la France a lancé des expérimentations, notamment en explorant l’utilisation de l’huile de cameline, en collaboration par exemple avec le groupe agroalimentaire AVRIL.

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